Vendre sur les marketplaces n’a jamais été autant dynamique que pendant le confinement. On a beaucoup parlé d’un phénomène de report des ventes physiques vers les ventes Marketplaces mais l’ampleur du phénomène est inédit. Sur la base de 450 vendeurs analysés ,71% ont maintenu une activité de vente via les marketplaces pendant la période du confinement.
Il a été aussi démontré que pendant la période du Covid les indicateurs de concurrence par catégorie de produit ont explosé, notamment sur des catégories de produits historiquement soumises à une forte concurrence et qui ont été fortement plébiscitées par les Français pendant cette période (jeux jouets, maison et bricolage, informatique etc).
Les ventes se sont littéralement envolées, sur pratiquement toutes les marketplaces – Amazon, Fnac, C-Discount, Rakuten, etc – et dans un grand nombre de catégories produits.
L’occasion pour nous de mesurer l’impact de nos systèmes de pricing dans la création de valeur et la croissance dans un environnement rendu encore plus compétitif.
L’impact positif de la crise sanitaire sur les ventes marketplaces
Alors que la croissance est générale sur les marketplaces, nous constatons que les vendeurs pros dotés de notre fonctionnalité Pricing Market First ont largement surpassé la performance des vendeurs n’ayant pas cette fonctionnalité, avec des croissances supérieures à 200%, comparé à 40% pour ceux n’ayant pas cette fonctionnalité.
Toutes les marketplaces concernées par la hausse des ventes en ligne durant le confinement
Nous avons pu constater que les ventes progressaient sur tous les sites, le trio de tête revenant à Mano Mano, Fnac et Darty qui ont vu leurs ventes exploser.L’impact COVID sur les ventes Marketplaces freiné par la fermeture des entrepôts d’Amazon
On voit bien sur ce graphe la forte progression dès le 15 mars, premier jour du confinement. La chute observée le 15 avril est due à la condamnation d’Amazon et l’annonce de la fermeture de ses entrepôts.
À noter qu’Amazon a fermé ses entrepôts le 15 avril et était sur une tendance de +179% avant l’annonce de la fermeture. Du jour au lendemain, les ventes ont chuté d’environ 40% avant de se stabiliser, et reprendre au moment de la réouverture le 18 mai.
La Fnac a également annoncé une période de fermeture du 9 au 20 avril, sur les catégories éditoriales, ce qui a pesé sur les ventes, pourtant très fortes.
Les vendeurs qui expédient eux-mêmes leurs produits par opposition à ceux qui utilisent « Expédié par Amazon » s’en sortent beaucoup mieux que les autres, Amazon ayant fermé ses entrepôts, et ayant annoncé qu’ils arrêtaient les réceptions de marchandises dès le début du confinement.
Comme quoi sur les marketplaces comme ailleurs, il vaut mieux éviter de mettre tous ses oeufs dans le même panier !
La croissance du 1er trimestre 2020
Cette forte performance se compare à une croissance générale du ecommerce de 7,7% au premier trimestre par rapport à l’année dernière (Fevad T1 2020). D’après la FEVAD le panel places de marché est en croissance de 5,5% au premier trimestre vs l’année dernière, sachant que ce panel n’inclut pas la marketplace Amazon, qui représente pourtant la moitié du marché des marketplaces.
Pratiquement tous les secteurs sont en croissance sur les marketplaces
Les produits média, high tech et produits de bureau en tête, mais pas seulement. On a lu que les catégories qui avaient enregistré le plus de ventes étaient :-
- les produits culturels,
- les jeux vidéo,
- la bureautique comme les cartouches d’encre, les ordinateurs portables et les imprimantes.
Nous avons constaté que de nombreux autres secteurs étaient également impactés :
- appareils ménagers,
- décoration,
- gastronomie,
- jeux et jouets,
- instruments de musique.
À l’inverse, le high tech a souffert, de même que la mode et la chaussure.
Les vendeurs dotés de la fonctionnalité Market First réalisent 4 fois plus de croissance que les autres
De façon quasi systématique, les vendeurs équipés de Market First, notre fonctionnalité de pricing dynamique, ont enregistré une performance très supérieure à ceux n’ayant pas cette fonctionnalité.C’est sur Fnac, Darty et Amazon que l’impact est le plus marquant
Plusieurs raisons sont identifiées :- La technologie que nous employons pour ces trois marketplaces est la plus aboutie et de dernière génération. Notre pricing, notamment sur Amazon est le plus rapide du marché et permet de se positionner en quelques secondes, beaucoup plus rapide que n’importe quel autre système, ce qui a indubitablement un impact majeur sur la performance.
- La Fnac et Darty semblent avoir bénéficié d’un report des ventes d’Amazon, suite à la fermeture des entrepôts de la firme américaine pendant une large part du confinement.
Un test grandeur nature pour Market First, le pricing le plus rapide du marché
Ce n’est pas une surprise, mais c’est l’une des premières fois que nous sommes capables de mesurer de façon objective et scientifique l’impact du pricing sur les ventes. Cette période s’apparente à un véritable AB test, sans être influencé par des facteurs exogènes, de promotions, soldes, investissements publicitaires. Pendant le confinement toutes les marketplaces, et tous les vendeurs étaient à la même enseigne.
Dans le même temps, les prix moyens ont augmenté de 15%
La concurrence se faisant plus rare pendant le confinement, les prix ont augmenté d’environ 15%. C’est tout l’intérêt d’un outil comme Market First, qui permet non seulement de baisser ses prix sous la concurrence quand c’est pertinent, mais aussi de remonter les prix lorsqu’il y a moins de concurrence, préservant de ce fait la marge des vendeurs, et tout en remportant la boîte d’achat.
La fonction Market First de Sellermania renforce l’impact positif sur les ventes Marketplaces
La performance est impressionnante, les vendeurs Fnac avec pricing font plus de 300% de croissance alors que ceux sans la fonctionnalité ne progressent presque pas. Sur Amazon, c’est 90% de croissance, contre 38% pour ceux sans pricing, et sur Cdiscount, 132% de croissance contre 32% pour ceux qui n’ont pas cette fonctionnalité.
Le pricing dynamique s’est avéré être un critère déterminant de succès pendant le confinement, alors que la concurrence chinoise était moins présente, et où de nouvelles places étaient à prendre.
Méthodologie de l’étude sur l’impact de la crise COVID-19 sur les ventes marketplaces avec et sans le pricing dynamique.
L’analyse a été faite en comparant les ventes du mois d’avril, au plus fort du confinement, par rapport à celles réalisées au mois de février, pré-confinement, et en excluant les vendeurs ayant mis leurs comptes en vacances. Nous excluons également du calcul une poignée de vendeurs dont les performances sont tellement élevées avec le pricing qu’elles biaisent le calcul à la hausse, ne représentant pas suffisamment fidèlement une performance générale.
Une tendance à la croissance des ventes qui s’accélère
Depuis la fin du confinement, les ventes se sont stabilisées environ 35% au-dessus du chiffre d’affaires pré-covid, ce qui laisse supposer que le covid a permis de passer un nouveau cap. Le covid semble positionner durablement les marketplaces dans le paysage de l’e-commerce, à noter qu’un certain nombre de retailers qui distribuent leurs produits via vendorcentral ont été durement impactés par la décision de fermeture des entrepôts Amazon et semblent vouloir limiter leur dépendance en basculant sur le modèle Marketplaces qui offre plus de liberté et de flexibilité.